The Middle Stone Age of Atlantic Africa: A critical review
Evidence of early Homo sapiens populations at the Atlantic coast of Africa remains relatively poorly known in relation to other regions of the continent. Nevertheless, available data across the continent provides a good starting point for current and future research investigations. The many sites known, documented and studied contribute in an increasingly way to the global understanding of the human emergence, including evidence of human evolutionary and technological advances, specific adaptations to diverse environments, the diffusion of Homo species and how humans interacted with each other from the “Early Stone Age (ESA)” through to the Middle Stone Age (MSA) from northern and southern Africa to the West. The differences of knowledge between the Atlantic coast in regard to other regions might be attributed to a number of reasons including but not limited to the history of scientific interest, site formation processes or economic, institutional and political constraints. However, the region received a renewed attention and funds that, combined with new methods and techniques, has been allowing an increased training of new researchers and the acquisition of high-resolution archaeological, paleoenvironmental and chronological data. Together, these inputs will reduce the differences of knowledge between the Atlantic coast and the Northern, Southern and Eastern Africa regions. The African Atlantic Coast represents more than 40% of the continent's perimeter, covering all Africa's climate zones, the hot arid environments, mountainous regions, and tropical rainforest could become relevant barriers for human mobility, but the shallow continental platform, and the great number of river basins allowed mobility between north and south coastal biomes into the continental interiors. These may have provided predictable patchy clusters of resources allowing human populations to thrive, enabling greater mobility and consequent diffusion of cultural traits, resources, and DNA. In this paper we review the record about the prehistory, paleoenvironments and paleoanthropological visibility and potentiality of Atlantic Africa.RésuméLes traces des premières populations d’Homo sapiens sur la côte atlantique de l’Afrique restent relativement peu connues par rapport aux autres régions du continent. Néanmoins, les données disponibles sur l’ensemble du continent constituent un bon point de départ pour les recherches actuelles et futures. Parmi les nombreux sites connus, documentés et étudiés, très peu contribuent de manière significative à la compréhension globale de l’émergence de l’Homme, y compris les preuves de l’évolution humaine et des avancées technologiques, les adaptations spécifiques à divers environnements, la diffusion des espèces d’Homo et la manière dont les humains ont interagi les uns avec les autres depuis le début jusqu’à l’âge de Pierre Moyen (MSA) en Afrique du Nord et du Sud, jusqu’à l’Ouest. Cette situation peut être attribuée à un certain nombre de raisons, comme par exemple, la rareté des dépôts stratifiés de l’ESA et du MSA, les perturbations naturelles et anthropiques des dépôts, la mauvaise préservation des matériaux organiques (os ou charbon de bois), ou elle peut être le résultat d’une recherche insuffisante et/ou non exhaustive en raison de contraintes économiques, institutionnelles et politiques. Par conséquent, ces défis continueront à persister, en particulier dans la plupart des régions d’Afrique, ce qui est encore exacerbé par les coûts élevés de ce type d’études scientifiques, le manque d’archéologues, le manque de laboratoires équipés pour les analyses, le manque de fonds de recherche disponibles et le nombre limité de formations universitaires en archéologie et dans les sciences connexes. L’interprétation des données sur l’évolution humaine et les théories de dispersion de l’Afrique du Nord, du Sud et de l’Est continue, dans de nombreux cas, à être interprétée et contextualisée à partir de paradigmes occidentaux. La côte atlantique africaine représente plus de 40 % du périmètre du continent et couvre toutes les zones climatiques de l’Afrique. Les environnements chauds et arides, les régions montagneuses et la forêt tropicale humide ont pu être des obstacles importants à la mobilité humaine, mais la plate-forme continentale peu profonde et le grand nombre de bassins fluviaux permettaient la mobilité entre les biomes côtiers du nord et du sud vers l’intérieur du continent. Il est possible que ces éléments aient fourni des groupes de ressources disparates prévisibles permettant aux populations humaines de prospérer, ce qui a favorisé une plus grande mobilité et la diffusion conséquente des traits culturels, des ressources et de l’ADN. Dans cet article, nous passons en revue les données relatives à la préhistoire, aux paléoenvironnements, à la visibilité paléoanthropologique et au potentiel de l’Afrique atlantique.